mardi 5 mars 2013

L'envers des castors!

À l'inverse des castors, nous démolissons les barrages au lieu d'en construire, comme le grand pic nous passons nos journées à picorer mais du béton au lieu du bois et comme le balbusard pêcheur nous attendons impatiemment le retour des saumons mais pour jouer avec eux pour enfin les remettre à l'eau. L'humain est une bien drôle de bête qui ne fait rien comme les autres. Après ce brin de philosophie, retour à ce qui nous intéresse, le... restant de barrage!

Ce matin à 6h30 les travaux débutaient avec cette fois une machinerie de plus. Une deuxième casseuse de béton est venue rejoindre la premìère. Cette fois il s'agit d'une grosse 300 qui n'a rien d'un jouet. La rivière est montée à un peu plus de 7 mètres cubes par seconde mais on n'en sait pas plus. La station hydrométrique est tombée en panne et nous n'avons plus de données depuis hier. Le niveau est tout-de-même acceptable et ne dérange aucunement les travaux.

Voici trois photos de ce qu'on retire en amont du barrage. Pour commencer, le sable (mêlé d'argile), gelé qui se détache en gros blocs que nous sommes obligés à casser avec la machinerie. On dirait des planches mais ce ne sont que des empreintes de planches.


De l'écorce maintenant, tout aussi gelée que le sable...


Du sable à gauche et des copeaux à droite


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